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Написание писем (стр. 3 из 3)

La phrase bancale

C'est là une rupture de construction qui tend à se répandre. Le premier mem­bre de la phrase reste indépendant du second, alors qu'il devrait lui être logique­ment rattaché.

Ayant bourlingué sur toutes les mers, la navigation n 'a pas de secrets pour lui. Il faut écrire :

La navigation n 'a pas de secrets pour lui puisqu 'il a bourlingué sur toutes les mers. Ou :

Ayant bourlingué sur toutes les mers, il avait une parfaite connaissance de la navigation.

4.Lettres d'Affaires.

Sous cette rubrique, on peut ranger toutes les lettres traitant d'intérêts matériels, lettres entre commerçants, entre particuliers et gens de loi; en­tre fournisseurs et clients, propriétaires et locatai­res, employés ou ouvriers et patrons, etc., etc. Ces lettres, plus que toutes les autres, doivent être net­tes, claires, dégagées de tout ce qui n'a pas trait à leur objet. L'on doit n'y employer que des ex­pressions d'usage courant; les commencer et les terminer par les formules usuelles. C'est surtout avant de commencer la rédaction de celles-là qu'on doit se bien pénétrer de ce qu'on veut dire, afin d'y mettre tout ce qui est nécessaire et rien au delà.

Talleyrand a dit : « Donnez-moi dix lignes de l'écriture d'un homme, et je me charge de le faire pendre. » En effet, il est toujours possible de faire ressortir d'une phrase, et à plus forte rai­son de toute une lettre, un sens que l'auteur n'a pas voulu ou n'a pas cru y mettre. C'est pour­quoi, en écrivant des lettres de cette nature, il con­vient d'être très circonspect.

Il sera prudent, dans beaucoup de cas, de lier la lettre qu'on écrit à celle à laquelle on répond, en rappelant dans celle-ci la substance de celle-là. De même, si ce que l'on écrit fait suite d'une ma­nière ou de l'autre à des missives antérieures, il sera bon de rappeler la date de la dernière en­voyée pour la même affaire.

Si l'on écrit à un homme de loi pour plusieurs affaires distinctes, on fera autant de lettres que d'affaires. Cette précaution permettra au corres­pondant de classer chacune de vos communica­tions dans le dossier auquel elle se rapporte. Au­trement, votre lettre commune serait classée dans l'un quelconque des dossiers qui vous intéressent, et, plus tard, on ne songerait peut-être pas à aller l'y chercher.

Si vous faites une commande, définissez exac­tement ce que vous voulez qu'on vous livre; si c'est une réclamation, qu'elle soit formulée en ter­mes mesurés, car vous devez toujours supposer, jusqu'à preuve du contraire, que l'erreur dont vous vous plaignez a été commise de bonne foi.

En tous ces cas, abstenez-vous de faire « de la littérature ». A moins qu'il ne s'agisse de solliciter un délai, de demander un service, plus votre lettre sera sèche et nette, mieux cela vaudra. Mais il est bien certain que si l'objet de votre lettre vous oblige à faire appel à la générosité, à l'obligeance d'un correspondant, vous devrez employer des termes propres à éveiller en lui de l'intérêt pour vous.

5.Formules pour commencer les lettres d’affaires(Formules d’appellation).

A un fournisseur :

Monsieur ou Madame.

Monsieur X... ou Madame X...

Cher monsieur X... ou Chère madame X...

A un client :

Monsieur ou Madame.

Très honoré monsieur ou madame.

Monsieur et cher client. (Ne peut s'employer au

féminin que si le fournisseur est une dame.)

Entre commerçants :

Monsieur ou Monsieur A...

Cher monsieur ou Cher monsieur A...

Cher confrère ou Cher confrère et ami. ,

Messieurs ou Messieurs X... et Cle.

A un homme de loi :

Cher naître ou Mon cher maître.

Monsieur et cher maître ou Cher maître et ami.

Monsieur et honoré maître ou Monsieur et cher

maître.

A un responsable d’une institution, d’une association ou d’entreprise :

Monsieur le Directeur

Monsieur le Proviseur (Директор лицея)

Monsieur l’Inspecteur

Monsieur le Secretaire general

Monsieur le Chef de Service

Monsieur le President;

A un elu :

Monsieur le Maire

Monsieur le Conseiller

Monsieur le Depute ;

A un avocat :

Maitre ;

A un professeur :

Monsieur, Madame;

A une personne qui a le meme rang que vous au plan professionnel :

Cher collegue,

Cher confrere (entre avocats, medecins, membres des professions liberales ).

A quelqu’un que vous connaissez assez peu :

Monsieur, Madame ;

A une personne avec qui vous avez des rapports cordiaux :

Mon cher ami

Cher ami

Mon cher Paul

Les mots Monsieur et Madame ne demandent pas l’emploi du nom.

6. Formules pour terminer les lettres d’affaires (Formules de politesse).

Ces formules changent, suivant le correspon­dant, sa position sociale, les relations que l'on entretient avec lui, etc., etc.

Il va sans dire que l'on doit éviter, pour finir aussi bien que pour commencer les lettres, les formules ou trop sèches, ou obséquieuses, ou pré­tentieuses.

D’egal a egal :

Je vous prie d’agreer, Monsieur, mes salutations…

Je vous prie d’agreer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs…

Recevez l’expression de mes sentiments distingues

A un superieur :

Je vous prie de croire, Monsieur…a l’expression de mon profond respect

Je vous prie d’agreer Monsieur… l’expression de mon profond respect

Je vous prie de croire, Monsieur…a l’expression de mes sentiments devoues

Je vous prie de croire, Monsieur… a l’expression de mon respectueux devoument

Je vous prie d’agreer Monsieur … l’expression de mes respectueuses salutations.

A un subordonne :

On ecrit Monsieur ou Cher Monsieur et on lui envoit l’assurance de ses meilleurs sentiments.

On repete la formule d’appellation dans la formule de politesse :

Je vous prie d’agreer, Monsieur le Directeur, l’expression de mon respectueux devouement.

7. L’enveloppe.

D’apres les instructions, la suscription de l’enveloppe doit contenir :

1. Le nom et le prenom du destinataire, le titre (facultativement). Si vous ne connaissez pas le nom et le prenom

il faut ecrire sa quaite ou profession.

2. Son domicile : rue et numero.

3. L’index.

4. Le nom du departiment en France ou le nom du pays etranger.

Sur l’enveloppe il faut ecrire Monsieur et Madame. Si on s’adresse aux epoux-Monsieur et Madame Duroy.

3. La conclusion.

Dans la conversation, il nous arrive de commettre des lapsus sans grande importance. Nous nous reprenons aussitôt et notre interlocuteur, en général, ne songe pas à nous faire grief d'une bévue accidentelle, aussitôt rectifiée : les paroles s'envolent !

Pour nos lettres, la question est bien différente. Notre missive une fois expédiée, le mal est fait — si mal il doit y avoir. On nous jugera sur ce que nous avons écrit et nous ne serons pas là pour nous corriger ou pour expliquer ce que nous avons voulu dire. C'est notre lettre qui s'exprimera en nos lieu et place et nous serons naturellement dans l'impossibilité de modifier la mauvaise impression qu'elle aura faite. Ainsi se trouveront trahis par négligence nos sentiments' profonds, voire nos intérêts professionnels ou commerciaux : les écrits restent !

4. La liste des ouvrages utilisés :

1. La bonne correspondance. Henri Fontenay. Editions Nathan, Paris, France, 1996.

2. Le parfait secrétaire : correspondance usuelle, commerciale et d’affaires. Louis Chaffurin. Librairie Larousse, Paris, France, 1954.

3. La correspondance de tout le monde. Lucien Hendebert. Editions Albin Michel, Paris, France, 1982.

4. La correspondance personelle, administrative et commerciale. Odile Grand – Clément Mikles, Paris, France, 1996.