Après que le jour (paraître), les oiseaux se mirent à chanter. — Après que le jour
(paraître), les oiseaux se mettent à chanter. — Après que le jour (paraître), les oiseaux
se mettront à chanter. — Depuis qu'il (commencer) son enquête, M. Vincent ne cesse
pas de voyager. — Depuis qu'il (commencer) son enquête, M. Vincent ne cessait pas de
voyager. — Après qu'il (commencer) son enquête, M. Vincent ne cessa pas de
voyager. — Lorsqu'il (commencer) son enquête, M Vincent ne cessera pas de
voyager. — Dès que (achever) mon travail, je vais me promener. — Dès que (achever)
ton travail, tu allais te promener. — Dès que (achever) son travail, il ira se
promener. — Quand le ténor (finir) de chanter, une tempête d'applaudissements
s'éleva. — Quand le ténor (finir) de chanter, une tempête d'applaudissements
s'élèvera. — Quand le ténor (finir) de chanter, une tempête d'applaudissements
s'élevait. — Lorsqu'il (terminer) sa correspondance, il fait un peu de lecture. — .
Lorsque (terminer) leur correspondance, ils faisaient un peu de lecture.
III)Поставьтеглаголывскобкахвнужноевремя: Pendant que je (être occupé)
un ami est venu me voir. — Pendant que M. Vincent (faire) son enquête, sa femme et ses
enfants restent à Paris. — Pendant que M. Vincent (faire) son enquête, sa femme et ses
enfants resteront à Paris. — Pendant que M. Vincent (faire) son enquête, sa femme et
ses enfants restèrent à Paris. — Nous n'allons pas dans la montagne tant que (y avoir)
de la neige. — Vous n'irez pas dans la montagne tant que (y avoir) de la neige. — Les
nuages emplissent le ciel tandis que nous (se préparer) à sortir. — Les nuages
emplissaient le ciel tandis que nous (se préparer) à sortir. — Chaque fois que nous
voulons sortir (pleuvoir). — Chaque fois que nous (vouloir) sortir, il pleuvait.
261
IV)ПоставьтеглаголывскобкахвSubjonctif présent: Attendez-nous jusqu'à ce
que nous (arriver). — Ne quitte pas ta place avant que le rideau ne (être baissé). —•
Piétons, restez sur le trottoir jusqu'à ce que le feu (devenir) rouge. — Ne vous engagez
pas sur la chaussée sans attendre que l'agent vous le (permettre). — Abritons-nous som
ce hangar en attendant que la pluie (cesser). — Avant que ne (venir) la fin de l'année
scolaire, j'ai encore beaucoup de travail à faire.
V)Дополнитеследующиефразыконструкциейavant de + infinitif: ... déjeuner,
nous allons boire un verre de porto. — Attendez que le rideau soit baissé ... voui
lever. — Attendez le feu rouge ... vous engager sur la chaussée. — Ne vous engagez pas
sur la chaussée ... voir le feu rouge. — Tu as encore beaucoup de travail à faire . .
partir en vacances. — Je viendrai vous rendre visite ... quitter la ville. — Elle a mis un
peu de poudre et de rouge aux lèvres ... sortir.
VI)Перепишитеследующиефразы, заменяясоюзныепридаточныепредло-
женияконструкциейaprès + infinitif passé: Après qu'ils ont vu le jour, les oiseaux
commencent à chanter. — Après qu'il eut commencé son enquête, M. Vincent ne cessa
pas de voyager. — Après que j'aurai fini mon travail, j'irai me promener. — Après qu'il
a terminé sa correspondance, il fait un peu de lecture. — Après que nous eûmes
entendu cet excellent ténor, nous rentrâmes à la maison.
VII)Перепишитеследующиефразы, заменяясоюзныепридаточныепредло-
жениядеепричастием(gérondif): Je viendrai te voir quand je partirai. — Ne lisez pas
pendant que vous mangez. — Tiens-toi droit pendant que lu marches. — Ne garde pas
une main dans ta poche quand tu salues quelqu'un. — Lorsque nous visitions le musée
du Louvre, nous avons rencontré des amis de Montréal. — Quand nous nous sommes
quittés, nous nous sommes promis de nous revoir.
VIII)(a) Составьте полные фразы, дополнив следующие придаточные предло-
жения с абсолютным причастным оборотом главными предложениями: La nuit
tombée, ... . — Le repas terminé.......... — Le concert fini, ... . — Aussitôt nos invités
partis, ...
(б) Вполучившихсяфразахзаменитепридаточныепредложениясабсолютным
причастнымоборотомпридаточнымипредложениямисвременнымсоюзом
(Напр.: (a) Le signal donné, tous les coureurs s'élanceront: (6) Aussitôt que le signal
aura été donné, tous les coureurs s'élanceront.)
ТЕКСТЫДЛЯЧТЕНИЯ: УРОКИ 58 — 63
MARIAGE NORMAND VERS 1870
La procession se déroulait dans le chemin creux ombragé par les
grands arbres poussés sur les talus des fermes. Les jeunes maîtres
venaient d'abord, puis les parents, puis les invités, puis les pauvres du
pays, et les gamins qui tournaient autour du défilé, comme des
mouches, passaient entre les rangs, grimpaient aux branches pour mieux
voir. Le marié était un beau gars, Jean Patu, le plus riche fermier du
pays (...). La mariée, Rosalie Roussel, avait été fort courtisée1 par tous
les partis des environs, car on la trouvait avenante, et on la savait bien
dotée; mais elle avait choisi Patu, peut-être parce qu'il lui plaisait mieux
que les autres, mais plutôt encore, en Normande réfléchie, parce qu'il
avait plus d'écus.
Lorsqu'ils tournèrent la grande barrière de la ferme maritale,
quarante coups de fusil éclatèrent sans qu'on vît les tireurs cachés dans
les fossés. A ce brait, une grosse gaieté saisit les hommes qui gigotai-
ent lourdement en leurs habits de fête; et Patu, quittant sa femme, sauta
sur un valet qu'il apercevait derrière un arbre, empoigna son arme, et
lâcha lui-même un coup de feu en gambadant comme un poulain.
Puis on se remit en route sous les pommiers déjà lourds de fruits,
à travers l'herbe haute, au milieu des veaux qui regardaient de leurs
gros yeux, se levaient lentement et restaient debout, le mufle tendu vers
la noce.
Les hommes redevenaient graves en approchant du repas. Les uns,
les riches, étaient coiffés de hauts chapeaux de soie luisants, qui
semblaient dépaysés en ce lieu; les autres portaient d'anciens couvre-
chefs à poils longs, qu'on aurait dits en peau de taupe; les plus humbles
étaient couronnés de casquettes.
Toutes les femmes avaient des châles lâchés dans le dos et dont elles
tenaient les bouts sur leurs bras avec cérémonie. Ils étaient rouges,
bigarrés, flamboyants, ces châles, et leur éclat semblait étonner les
poules noires sur le fumier, les canards au bord de la mare, et les
pigeons sur les toits de chaume.
Guy de MAUPASSANT, Contes de la Bécasse.
263
Примечания ;
1. Ее вовсю обхаживали, за ней вовсю ухаживали. La racine du mot est la cour:
la cour de la ferme: la cour du roi; les courtisans font la cour au roi, ils cherchent à lui
être agréables; le jeune homme fait la cour à la jeune fille: il voudrait l'épouser, il la
courtise. Il est courtois avec elle.
2. Притопывалиногами, приплясывали(familier); danser la gigue; manger un gigot
(de mouton); de même plus bas gambadant, tiré d'un vieux mot qui veut dire jambe.
ENLISÉ!
Tout à coup le voyageur reconnaît, avec une indicible terreur, qu'il est
engagé dans la grève1 mouvante, et qu'il a sous lui le milieu effroyable où
l'homme ne peut pas plus marcher que le poisson n'y peut nager. Il jette
sоn fardeau, s'il en a un; il s'allège comme un navire en détresse; il n'est
déjà plus temps, le sable est au-dessus de ses genoux. Il appelle, il agite
son chapeau ou son mouchoir, le sable le gagne de plus en plus.
Si la grève est déserte, si la terre est trop loin, s'il n'y a pas de héros
dans les environs, c'est fini, il est condamné à l'enlisement. Il est
condamné à cet épouvantable enterrement, long, infaillible, implacable,
impossible à retarder ni à hâter, qui dure des heures, qui n'en finit pas,
qui vous prend debout, libre, en pleine santé, qui vous tire par les pieds,
qui fait rentrer lentement l'homme dans la terre en lui laissant le temps
de regarder l'horizon, les arbres, les campagnes vertes, les fumées des
villages dans la plaine, les voiles des navires sur la mer, les oiseaux qui
volent et chantent, le soleil, le ciel.
Le misérable essaie de s'asseoir, de se coucher, de ramper; tous les
mouvements qu'il fait l'enterrent; il se redresse, il enfonce; il se sent
engloutir; il hurle, implore, crie aux nuées, se tord les bras, désespère.
Le voilà dans le sable jusqu'au ventre; le sable atteint la poitrine: il n'est
plus qu'un buste. Il élève les mains, jette des gémissements furieux,
crispe ses ongles sur la grève, veut se retenir à cette cendre, sanglote
frénétiquement; le sable monte. Le sable atteint les épaules; le sable
atteint le cou. La face seule est visible maintenant. La bouche crie, le
sable l'emplit: silence. Les yeux regardent encore, le sable les ferme:
nuit. Puis le front décroît, un peu de chevelure frissonne au-dessus du
sable; une main sort, troue la surface de la grève, remue et s'agite, et
disparaît. Sinistre effacement d'un homme.
D'après Victor HUGO, Les Misérables.
264
Примечание:
1. = Вступил на зыбучие пески, оказался на зыбучих песках. La grève est le
rivage de sable, ou de petits cailloux (de gravier) au bord de la mer ou d'une rivière
A Pans, il y avait, au bord de la Seine, une place qui s'appelait place de Grève. Les
ouvriers qui n'avaient pas de travail s'y réunissaient: ils étaient en grève.
DANS LA CATHÉDRALE DE CHARTRES
Ce matin, une procession de jeunes filles m'a devancé. Il me semble
que je vois respirer et se mouvoir les statues de la cathédrale. Elles sont
descendues des murs pour s'agenouiller dans la nef. Quel air de parenté
entre elles et ces enfants! C'est du même sang. Les sculpteurs de
Chartres avaient longuement observé les traits et la physionomie de
leurs contemporains, la contenance1, l'allure de ces simples et belles
créatures, dont les mouvements aisés, modestes, ont tant de style
naturel! Elles passent, discrètes, montrant peu de leur beauté, dans le
mystère qu'exigent les rites, sans pouvoir néanmoins la cacher toute'
à l'artiste. Ces sculpteurs ont su la voir, ils l'ont étudiée, comprise,
aimée. Ils ont copié la douce nature du pays. Ils ont reproduit la grâce
que Dieu a répandue à pleines mains sur les visages des femmes de leur
temps, comme de celles du nôtre. Les saintes de pierre qui nous
racontent leurs douleurs et leurs espérances anciennes, sont de ce coin
de France, et d'aujourd'hui.
Auguste RODIN Les Cathédrales de Fiance.
Примечания:
1.Манерудержаться, осанку. La contenance d'un verre = la quantité de liquide
que contient ce verre. La contenance d'une personne = la manière dont se tient cette
personne.
2. Скрыть ее всю. полностью.
3. Уроженцы, происходят из...
L АВВА YE BLANCHE
Le Soir, son ami le Silence
Et le Jet d'eau discret et fin
T'accueillent dans l'Abbaye blanche.
Entre, et respire un temps lointain.
265
Des moines marchent en cadence Les bras chargés déjeunes fleurs. Clootre et prière, orgue et ferveur: C'est la veille d'un beau dimanche. |
Marcel ABRAHAM, Routes |
LA PETITE VILLE |
ПримечанияI. Напрягаются (цепляясь). Peiner = avoir de la peine, faire de gros efforts. Les maisons sont comme des gens qui grimpent péniblement la pente. — 2. Les sursauts de lerrain = неровностипочвыSursauter: sauter brusquement sous l'effet d'une secousse. Les pavés inégaux de la rue, éclairés inégalement par le soleil, font sursauter la lumière qui se pose sur eux. — 3. Cet enfant a de mauvais penchants = de mauvaise^ dispositions. Le boucher semble avoir choisi son métier par disposition natuielle, p ■ goût du sang. |
La ville douce et monotone
Est en montée et en vallon,
Les maisons peinent' tout au long,
Et l'une à l'autre se cramponne.
Du soleil versé comme une eau
Est dans la rue et les ruelles,
Les durs pavés qui étincellent
Semblent de lumineux sursauts2.
L'église, massive et muette,
Est sur la place du marché,
Le vent de l'hiver a penché
Le beau coq de sa girouette.
La poste est noire et sans bonheur,
Personne auprès d'elle ne passe,
II semble que, petite et basse,
Elle soit là pour le facteur.
266 |
La boulangerie est énorme;
II entre et sort de larges pains,
Couleur du bois blanc des sapins,
Et ronds comme des chats qui
dorment.
Le boucher, que l'on croit méchant
Pour sa force rouge et tranquille,
Est comme un ogre dans la ville
Et son métier semble un penchant3.
Le libraire a quelques volumes
Qui vieillissent sur ses rayons,
II en vend moins que de crayons,
De cahiers et de porte-plume.
L'épicerie a un auvent.
Un banc, un air de bonne chance.
Elle a sa table et sa balance,
Ses tiroirs qu'on ouvre souvent.